Wednesday, February 15, 2006

Et si nous passions l'eponge (un texte d'Alain Melenas)

(Ce texte a ete ecrit par un jeune universitaire Haitien)

Je sais que beaucoup ont souffert de l'insecurite,et j'en profite pour rendre un hommage a tous ceux qui sont tombes sous les balles des malfaiteurs et de l'insecurite sociale. Men ann kle. Pensez vous que les vrais coupables seront arretes un jour, je n'y crois pas. Je pense qu'il faudra qu'il faudra apprendre a passer l'eponge pour remettre Haiti sur pieds. Je ne vous demande pas d'oublier d'ailleurs nous ne pourrons jamais oublier, mais nous pouvons mettre la veangeance de cote et essayer d'aller vers l'avant.

Si nous envoyons des policiers a cite soley pour arreter les coupables,nous devrions arreter la grande majorite de cite Soley. Ainsi nous ne ferions qu'agraver le probleme et accentuer le probleme "boujwa malere".Certains croirons qu'il ne sagit que d'un complot pour les exterminer. Regardez un peu ce que les rwandais ont fait apres le genocide,ils ont essayer de passer l'eponge sur une periode qu'ils ne pouront jamais effacer.Les tetes pensantes ont ete arretees et les victimes ont compris que seul le pardon pourra remettre le pays sur pied.Ce qui est fait est fait mais nous allons faire en sorte que cela ne se reproduise plus. De meme qu'en Haiti, les incorrigibles doivent etre arretes mais avant tout il faudra qu'une chance de changer leur soit donnee. Creons du Travail,essayons de les integrer ensuite nous pourons arreter ceux qui appartiennent aux prisons.

Lorsque Aristide est venue avec son discours neo-raciste et de segregation sociale, les bases etaient presentes pour qu'il soit pris au serieux. Il existait deja un grand fosse entre les riches et les pauvres,et il n'xistait pas de discussion entre les differentes couches de la societe. Les riches en Haiti sont aux pauvres ce que les extraterrestes sont aux hommes ,c'est a dire ils ne savent quasiment rien d'eux et vice versa,d'ou la facilite qu'a eu Aristide a les devier.

Il faudrait remettre ces exclus en confiance,leur faire comprendre qu'aussi riche que nous pourrions etre, nous ne sommes rien sans eux. Haiti pa Petion Ville et c'est justement ce que l'insecurite grandissante essaie de nous dire. Pensez vous que si les gens de cite soley avaient un travail,qu'ils auraient la volonte d'ecouter les demagogues. Si le gars de Bel-air avait des relations avec des gens de Fermathe,pensez vous qu'ils croraient nimporte quoi.

Pour tout dire, resumer le probleme d'Haiti a cite soley ou a la pauvrete serait bacler le probleme. Il faudrait creer des espaces ou tous pourrions apprendre a se connaitre et ainsi creer le lien fondamental de toute nation :la fraternite.

Alain Melenas

3 Comments:

At 9:51 PM, Anonymous Anonymous said...

J'ai lu deux textes sur ce blog qui m'ont particulierement interessés, il s'agit du texte d'Alain Menelas intitulé "ET si nous passions l'eponge" et l'autre de Sebastien Duvilaire qui est pour ma part une reponse à celui D'Alain.
"Et si nous passions l'eponge" est un titre qui peut parraitre aux yeux de certains comme une faute de sensibilité de l'auteur par rapport à la situation d'impunité qui regne en Haiti. Cependant, il est important de noter les precautions prisent par l'auteur,tout en véhiculant sa reflexion. L'expression si bien utilisé dans notre langue natale "ann kle" fait intervenir ce que l'un a appelé la voix de la raison.
Le probleme de cite soley et de bel air, ce manifeste par la violence et l'insécurité.Cependant, le probleme social que subit Haiti(Polarisation de la société,discrimination...)ne peut pas se résoudre que par la répression. Il faudrait que certaines actions social soit menées afin d'aider Haiti à sortir de la crise.Et quand disions actions sociales, nous voyons aussi creations d'emploi,savoir comment integrer les exclus.En effet, la misere joue un role majeur dans l'insecurite grandissante de ce pays. Et s'il n'existe aucune autre alternative, alors le phenomene de gang vient s'installer au sein des quartiers desherités.
Alors je pense que c'est cela une partie de notre travail, c'est de creer ces autres altiernatives.Ou pour reprendre les mots de l'auteur : "il faut qu'une chance de changer leur soit donnee."

 
At 11:26 AM, Anonymous Anonymous said...

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At 12:02 AM, Anonymous Anonymous said...

beaucoup appris

 

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